ABDRUSHIN: DANS LA LUMIÈRE DE LA VÉRITÉ
AscensionVous qui aspirez à la connaissance, ne vous empêtrez pas dans un filet, mais devenez lucides! La Loi éternelle fait peser sur vous l’immuable contrainte d’expiation de vos fautes et vous ne pouvez jamais en rejeter le poids sur d’autres. Ce dont vous vous chargez par vos pensées, vos paroles et vos œuvres, personne d’autre ne saurait le dénouer que vous-mêmes! Réfléchissez, autrement la Justice divine ne serait qu’un son vide et tout le reste s’effondrerait aussi en ruine avec elle! C’est pourquoi, rendez-vous libres! Ne gaspillez pas une heure pour mettre un terme à cette contrainte d’expiation! Un vouloir sincère pour le bien, le mieux, qui reçoit une force plus grande par une prière vraiment ressentie, apporte la rédemption! Sans le sincère et ferme vouloir pour le bien, l’expiation ne peut s’ensuivre. Ce qu’il y a de bas se donne toujours une nouvelle nourriture pour continuellement prolonger sa durée; en même temps, il exige ainsi sans interruption de nouvelles expiations, si bien que ce constant renouvellement vous apparaît comme un seul fardeau, une seule souffrance! Pourtant, c’est une chaîne sans fin qui vous lie constamment à nouveau avant même que ce qui a précédé n’ait pu se dénouer. Dès lors, il n’y a jamais de rédemption puisqu’il y a constante exigence d’expiation. C’est comme une chaîne qui vous tient rivés au sol. Et vous courez le grand danger de sombrer encore davantage. C’est pourquoi, vous qui êtes encore dans l’en deçà ou bien, selon vos conceptions, déjà dans l’au-delà, ressaisissez-vous en faveur du bon vouloir! Grâce à un constant bon vouloir, la fin de toute expiation doit venir puisque celui qui veut le bien et agit en conséquence cesse de susciter de nouvelles exigences de rachat. Et c’est ainsi qu’arrive la libération, la rédemption, qui seule permet l’ascension vers la Lumière. Écoutez cet avertissement! Il n’y a pas d’autre chemin pour vous! Pour personne! Ainsi, chacun a la certitude qu’il ne peut jamais être trop tard. Certes, l’acte isolé vous avez à l’expier, à le racheter, mais dès l’instant où votre effort vers le bien se met en place sérieusement, vous posez la borne pour la fin de votre expiation, vous êtes assurés que cette fin doit arriver un jour; ainsi commence votre ascension! Vous pourrez alors joyeusement œuvrer à la liquidation de toutes les expiations. Désormais, tout ce qui peut encore vous arriver participe à votre salut et vous rend plus proche l’heure de la rédemption, de la libération. Comprenez-vous à présent la valeur du conseil que je vous donne, de commencer de toutes vos forces à vouloir le bien, à purifier vos pensées? De ne pas vous relâcher, mais de vous y accrocher avec toute votre nostalgie, avec toute votre énergie! Cela vous élève! Cela vous transforme, vous et votre entourage! Pensez que chaque périple terrestre est une courte école et qu’avec le dépôt de la chair aucune fin n’arrive pour vous. Vous vivrez constamment ou vous mourrez constamment! Constamment vous jouirez du bonheur ou constamment vous souffrirez! Que celui qui s’imagine aussi qu’avec l’enterrement terrestre tout est liquidé pour lui, que tout est compensé, que celui-là se détourne et aille son chemin, car ainsi il ne veut que se leurrer lui-même. Épouvanté, il se trouvera un jour devant la Vérité et... devra commencer son chemin de douleur! Son vrai «moi», dépouillé de la protection de son corps dont la densité l’entourait comme un rempart, sera attiré, entouré et retenu par le même genre que lui. Le fait de se ressaisir en un sérieux effort pour le mieux, qui seul pourrait le libérer et le porter plus haut, lui deviendra plus difficile et pour longtemps impossible parce qu’il sera soumis à la seule influence de son entourage, lequel ne portera en lui aucune pensée de lumière de même genre qui pourrait le réveiller, le soutenir. Il devra souffrir doublement de tout ce qu’il s’est lui-même créé. Pour cette raison, une progression vers le haut est alors beaucoup plus difficile que dans la chair et le sang où le bien chemine à côté du mal; cette progression est possible seulement grâce à la protection du corps terrestre parce que... cette vie terrestre est une école où la possibilité de la poursuite de l’évolution est donnée à chaque «je» en fonction de son libre vouloir. C’est pourquoi, ressaisissez-vous enfin! Le fruit de chaque pensée retombe toujours sur vous; ici ou dans l’au-delà, vous devez le savourer! Personne ne peut fuir devant ce fait! À quoi cela vous sert-il si, devant cette réalité, vous cherchez à vous cacher la tête craintivement dans le sable comme l’autruche? Regardez donc les faits hardiment en face! Vous vous rendrez de ce fait la chose facile, car ici-bas l’on peut progresser plus rapidement. Commencez! Mais avec la conscience que tout l’ancien doit être compensé. N’attendez pas comme de nombreux insensés que le bonheur vous arrive immédiatement par portes et fenêtres. Peut-être plus d’un parmi vous a-t-il à se défaire d’une chaîne gigantesque? Mais celui qui se décourage à cause de cela ne nuit qu’à lui-même parce que cela ne peut lui être épargné, ni ôté. Par son hésitation, il se rend tout seulement plus difficile, peut-être même impossible, pour longtemps. Une stimulation à ne plus gaspiller une heure, c’est ce que cela devrait être pour lui, car avec le premier pas il commence à vivre! Heureux celui qui se ressaisit énergiquement, car maillon après maillon, cela se détachera de lui. Avec des pas de géants, il pourra s’élancer en avant, et dans la joie et dans la gratitude, il pourra prendre d’assaut les derniers obstacles. Alors, il sera libre! Les pierres que les erreurs antérieures ont amoncelées devant lui tel un mur qui doit nécessairement empêcher sa marche en avant, ne lui sont alors nullement enlevées, mais au contraire, soigneusement placées devant lui afin qu’il les reconnaisse et les surmonte, parce que c’est lui-même qui doit compenser toutes ses fautes. Dès qu’il montre de la bonne volonté, étonné, émerveillé, il peut reconnaître l’amour qui règne autour de lui. Comme à un enfant à qui sa mère aide à faire ses premiers pas, le chemin lui est facilité avec l’attention la plus délicate. Est-il des choses de sa vie qui jusqu’ici l’effrayaient et qu’il aurait voulu de préférence laisser continuellement dormir... brusquement il se trouve placé devant elles. Il doit décider, agir. De manière frappante, il y est poussé par l’enchaînement des événements. Ose-t-il ensuite faire le premier pas dans la confiance en la victoire du bon vouloir, alors le nœud fatal se dénoue et tombe à ses pieds lui rendant sa liberté. Mais à peine cette faute est-elle dénouée, que déjà une autre s’approche de lui sous une forme quelconque, exigeant aussi à être dénouée. Ainsi éclatent, l’un après l’autre, les anneaux qui l’enserraient et qui devaient l’accabler. Pour lui cela devient si léger! Et ce sentiment de légèreté que maint d’entre vous a déjà plus d’une fois vécu, n’est pas une illusion, mais l’effet d’une réalité. Conformément à la Loi de la pesanteur spirituelle, l’esprit ainsi libéré de la pression devient léger et s’élance vers la région à laquelle désormais il appartient conformément à sa légèreté. Ainsi faut-il aller constamment vers le haut, vers la Lumière si désirée. Le mauvais vouloir alourdit l’esprit et l’enfonce, tandis que le bon vouloir le pousse vers le haut. Le grand Maître Jésus vous a déjà montré le chemin qui conduit infailliblement au but, car une profonde Vérité repose dans ces simples paroles: «Aime ton prochain comme toi-même!» Par ces paroles, Il donne la clef de la liberté et de l’ascension! Car assurément, ce que vous faites au prochain, vous ne le faites en réalité qu’à vous-mêmes! À vous seuls, puisque suivant les Lois éternelles tout retombe obligatoirement sur vous, le bien ou le mal, que ce soit déjà ici ou dans l’au-delà. Cela arrive! Ainsi, le plus simple des chemins vous est indiqué pour comprendre comment vous devez entreprendre la marche vers le bon vouloir. C’est par votre manière d’être que vous devez donner à votre prochain, par votre genre, et pas obligatoirement avec des dons en argent et des biens matériels, car à ce compte les pauvres seraient exclus de la possibilité de donner. Et c’est dans cette manière d’être, dans la façon de «se donner» au cours de la fréquentation de votre prochain, dans les égards, la considération que vous lui offrez volontairement, que repose l’Amour dont parle Jésus, que repose aussi l’aide que vous accordez à votre prochain, parce que par cette aide il devient capable de se transformer lui-même ou de progresser vers le haut, et parce que cela lui permet d’augmenter ses forces. Selon la Loi de la réciprocité des effets, les rayonnements rétroactifs vous élèvent vite. Par eux, vous recevez constamment une force nouvelle. Dans un vibrant essor, vous pouvez alors aspirer vers la Lumière... Pauvres insensés qui peuvent encore demander: «Que gagneraisje, si je renonce à tant de vieilles habitudes et si je me transforme?» Est-ce un marché qui doit être conclu? Et s’ils n’y gagnaient qu’en tant qu’êtres humains ayant acquis comme tel une manière d’être plus noble, ils y trouveraient déjà leur récompense. Mais c’est infiniment plus! Je le répète: à partir du moment où commence le bon vouloir, chacun place la borne finale à la contrainte de l’expiation qu’il doit accomplir et à laquelle il ne peut jamais échapper. Aucun autre ne peut prendre sa place. Avec sa décision, il met ainsi une fin prévisible à la contrainte d’expiation. C’est là une valeur que tous les trésors du monde ne peuvent contrebalancer. Ainsi s’arrache-t-il des chaînes d’esclave qu’il se forge constamment lui-même. Sortez donc de ce sommeil qui énerve. Laissez enfin venir le réveil! Débarrassez-vous de cette ivresse qui, de façon paralysante, procure l’illusion que la rédemption par le Sauveur constitue un saufconduit par lequel vous pourriez vous adonner avec insouciance à la passion de votre ego pendant votre vie entière pourvu que, pour finir, vous deveniez encore croyants, que vous vous convertissiez et que vous quittiez cette Terre avec la foi dans le Sauveur et dans son Œuvre! Insensés êtes vous, d’oser attendre de la Divinité la production d’une telle œuvre incomplète, pleine de pauvreté et de lacunes! Cela équivaudrait à cultiver le mal! Pensez-y, libérez-vous! Abdrushin
|